Melusina
Kein schmerz, kein gewinn !
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Canción, Avec élégance
En esta canción, Brel habla una vez más del envejecimiento, de los recuerdos que se escapan, de ese cuerpo que ya no controlamos, de ese sentimiento de "decadencia". Pero no debes mostrar todo lo que sabes, todo lo que sientes por ti mismo, es mejor "estar desesperado pero con elegancia".
Teniendo esto en cuenta, esta canción sobre los cincuenta años "desesperados" pero dignos resuena como una expresión de miedo, tanto más poderoso cuando sabemos que el artista murió antes de los 50 años, a los 49 años más exactamente. Escapó a la tan temida vejez.
Esta canción permaneció inédita hasta 2003, lanzada en una compilación, "Infiniment ". Era parte de las canciones que habrían estado listas para lanzar durante la vida del artista, canciones que pidió que se guardaran hasta que se le diera luz verde.
Jacques Brel - Avec élégance
En esta canción, Brel habla una vez más del envejecimiento, de los recuerdos que se escapan, de ese cuerpo que ya no controlamos, de ese sentimiento de "decadencia". Pero no debes mostrar todo lo que sabes, todo lo que sientes por ti mismo, es mejor "estar desesperado pero con elegancia".
Teniendo esto en cuenta, esta canción sobre los cincuenta años "desesperados" pero dignos resuena como una expresión de miedo, tanto más poderoso cuando sabemos que el artista murió antes de los 50 años, a los 49 años más exactamente. Escapó a la tan temida vejez.
Esta canción permaneció inédita hasta 2003, lanzada en una compilación, "Infiniment ". Era parte de las canciones que habrían estado listas para lanzar durante la vida del artista, canciones que pidió que se guardaran hasta que se le diera luz verde.
Jacques Brel - Avec élégance
Se sentir quelque peu romains
Mais au temps de la décadence
Gratter sa mémoire à deux mains
Ne plus parler qu'à son silence
Et
Ne plus vouloir se faire aimer
Pour cause de trop peu d'importance
Être désespéré
Mais avec élégance
Sentir la pente plus glissante
Qu'au temps où le corps était mince
Lire dans les yeux des ravissantes
Que cinquante ans c'est la province
Et
Brûler sa jeunesse mourante
Mais faire celui qui s'en dispense
Être désespéré
Mais avec élégance
Sortir pour traverser des bars
Où l’on est chaque fois le plus vieux
Y éclabousser de pourboires
Quelques barmans silencieux
Et
Grignoter des banalités
Avec des vieilles en puissance
Être désespéré
Mais avec élégance
Savoir qu’on a toujours eu peur
Savoir son poids de lâcheté
Pouvoir se passer de bonheur
Savoir ne plus se pardonner
Et
N’avoir plus grand-chose à rêver
Mais écouter son coeur qui danse
Être désespéré
Mais au temps de la décadence
Gratter sa mémoire à deux mains
Ne plus parler qu'à son silence
Et
Ne plus vouloir se faire aimer
Pour cause de trop peu d'importance
Être désespéré
Mais avec élégance
Sentir la pente plus glissante
Qu'au temps où le corps était mince
Lire dans les yeux des ravissantes
Que cinquante ans c'est la province
Et
Brûler sa jeunesse mourante
Mais faire celui qui s'en dispense
Être désespéré
Mais avec élégance
Sortir pour traverser des bars
Où l’on est chaque fois le plus vieux
Y éclabousser de pourboires
Quelques barmans silencieux
Et
Grignoter des banalités
Avec des vieilles en puissance
Être désespéré
Mais avec élégance
Savoir qu’on a toujours eu peur
Savoir son poids de lâcheté
Pouvoir se passer de bonheur
Savoir ne plus se pardonner
Et
N’avoir plus grand-chose à rêver
Mais écouter son coeur qui danse
Être désespéré