Canción Francesa, todos los estilos

Canción , Jojo

Georges Pasquier conoció a Jacques Brel en Trois-Baudets, en 1955. Apodado Jojo, se convirtió en amigo del cantante y luego secretario, en 1958.
El cantante, muy marcado por la fin de su amigo, le rinde homenaje al escribir la canción "Jojo", que aparecerá en su último álbum "Les Marquises", lanzado en 1977.

Georges Pasquier era más que un amigo: era el confidente, el compañero de casi todas las intimidades. "Seis pies debajo tierra Jojo, no estás muerto, seis pies debajo, tierra , todavía te amo", escribe en su canción.



Jacques Brel - Jojo (unpublished version)





Jacques Brel - Jojo




Jojo,
Voici donc quelques rires
Quelques vins quelques blondes
J'ai plaisir à te dire
Que la nuit sera longue
A devenir demain

Jojo,
Moi je t'entends rugir
Quelques chansons marines
Où des Bretons devinent
Que Saint-Cast doit dormir
Tout au fond du brouillard

Six pieds sous terre Jojo tu chantes encore
Six pieds sous terre tu n'es pas mort

Jojo,
Ce soir comme chaque soir
Nous refaisons nos guerres
Tu reprends Saint-Nazaire
Je refais l'Olympia
Au fond du cimetière Jojo,
Nous parlons en silence
D'une jeunesse vieille
Nous savons tous les deux
Que le monde sommeille
Par manque d'imprudence

Six pieds sous terre Jojo tu espères encore
Six pieds sous terre tu n'es pas mort

Jojo,
Tu me donnes en riant
Des nouvelles d'en bas
Je te dis mort aux cons
Bien plus cons que toi
Mais qui sont mieux portants

Jojo,
Tu sais le nom des fleurs
Tu vois que mes mains tremblent
Et je te sais qui pleure
Pour noyer de pudeur
Mes pauvres lieux communs

Six pieds sous terre Jojo tu frères encore
Six pieds sous terre tu n'es pas mort

Jojo.
Je te quitte au matin
Pour de vagues besognes
Parmi quelques ivrognes
Des amputés du coeur
Qui ont trop ouvert les mains

Jojo,
Je ne rentre plus nulle part
Je m'habille de nos rêves
Orphelin jusqu'aux lèvres
Mais heureux de savoir
Que je te viens déjà

Six pieds sous terre Jojo tu n'es pas mort
Six pieds sous terre Jojo je t'aime encore.
 
Canción, Mathilde

Mathilde es una canción de Jacques Brel que se estrenó en el escenario en 1963. Compuesta por Gérard Jouannest, se emitió el mismo año en un LP de 25 cm del mismo nombre; en 1964 es el título insignia de un super 45 rpm. Mathilde es, en 1966, reeditado en una compilación de 33 rpm, Ces gens-là, considerado el octavo álbum del artista. La canción Mathilde es uno de los grandes clásicos de Jacques Brel.

Mathilde es una apasionada canción de amor por una mujer cuyo nombre empieza por la letra "M".



"Mathilde" Mr Jacques Brel - 1964









Ma mère voici le temps venu
D'aller prier pour mon salut
Mathilde est revenue
Bougnat tu peux garder ton vin
Ce soir je boirai mon chagrin
Mathilde est revenue
Toi la servante, toi la Maria
Vaudrait peut-être mieux changer nos draps
Mathilde est revenue
Mes amis ne me laissez pas
Ce soir je repars au combat
Maudite Mathilde puisque te v'là

Mon cœur mon cœur ne t'emballe pas
Fais comme si tu ne savais pas
Que la Mathilde est revenue
Mon cœur arrête de répéter
Qu'elle est plus belle qu'avant l'été
La Mathilde qui est revenue
Mon cœur arrête de bringuebaler
Souviens-toi qu'elle t'a déchiré
La Mathilde qui est revenue
Mes amis ne me laissez pas, non
Dites-moi dites-moi qu'il ne faut pas

Maudite Mathilde puisque te v'là

Et vous mes mains restez tranquilles
C'est un chien qui nous revient de la ville
Mathilde est revenue
Et vous mes mains ne frappez pas
Tout ça ne vous regarde pas
Mathilde est revenue
Et vous mes mains ne tremblez plus
Souvenez-vous quand je vous pleurais dessus
Mathilde est revenue
Vous mes mains ne vous ouvrez pas

Vous mes bras ne vous tendez pas
Sacrée Mathilde puisque te v'là

Ma mère arrête tes prières
Ton Jacques retourne en enfer
Mathilde m'est revenue
Bougnat apporte-nous du vin
Celui des noces et des festins
Mathilde m'est revenue
Toi la servante toi la Maria
Va tendre mon grand lit de draps
Mathilde m'est revenue
Amis ne comptez plus sur moi
Je crache au ciel encore une fois
Ma belle Mathilde puisque te v'là, te v'là
 
Canción , Marieke

Marieke es una canción de Jacques Brel, compuesta en 1961. Extraída de las 33 rpm de Marieke, también se lanza en super 45 rpm.

Al ritmo de un vals compuesto por Gérard Jouannest, el cantante cuenta alternativamente en francés y holandés un amor perdido, una joven de Flandes llamada Marieke (también deletreado Marijke, este primer nombre es el equivalente holandés de Marie).



Jacques Brel - Marieke





Jacques Brel ~ Marieke





Jacques Brel - Marieke (En Flamand)






Ay Marieke Marieke je t'aimais tant
Entre les tours de Bruges et Gand
Ay Marieke Marieke il y a longtemps
Entre les tours de Bruges et Gand

Zonder liefde warme liefde
Waait de wind de stomme wind
Zonder liefde warme liefde
Weent de zee de grijze zee
Zonder liefde warme liefde
Lijdt het licht het donk're licht
En schuurt het zand over mijn land
Mijn platte land mijn Vlaanderland

Ay Marieke Marieke le ciel flamand
Couleur des tours de Bruges et Gand

Ay Marieke Marieke le ciel flamand
Pleure avec moi de Bruges à Gand

Zonder liefde warme liefde
Waait de wind c'est fini
Zonder liefde warme liefde
Weent de zee déjà fini
Zonder liefde warme liefde
Lijdt het licht tout est fini
En schuurt het zand over mijn land
Mijn platte land mijn Vlaanderland
Ay Marieke Marieke le ciel flamand
Pesait-il trop de Bruges à Gand
Ay Marieke Marieke sur tes vingt ans
Que j'aimais tant de Bruges à Gand

Zonder liefde warme liefde
Lacht de duivel de zwarte duivel


Zonder liefde warme liefde
Brandt mijn hart mijn oude hart
Zonder liefde warme liefde
Sterft de zomer de droeve zomer
En schuurt het zand over mijn land
Mijn platte land mijn Vlaanderland

Ay Marieke Marieke revienne le temps
Revienne le temps de Bruges et Gand
Ay Marieke Marieke revienne le temps
Où tu m'aimais de Bruges à Gand

Ay Marieke Marieke le soir souvent
Entre les tours de Bruges et Gand
Ay Marieke Marieke tous les étangs
M'ouvrent leurs bras de Bruges à Gand
De Bruges à Gand de Bruges à Gand
 
Canción, Le Diable (ça va), 1954


"Jacques Brel y sus canciones", el primer álbum del cantante belga, fue lanzado en 1954. Fue un comienzo difícil para Jacques Brel en la capital parisina, y el público permaneció tibio al escuchar sus canciones. Juliette Gréco decide de todos modos interpretar Ca va (Le Diable), pero las actuaciones del intérprete, incluso en el Olympia, siguen sin un éxito inmediato. A pesar de su carácter confidencial en la obra del belga, esta canción penetrante y moderna subraya lúcidamente las desviaciones de la sociedad actual, que no parece haber cambiado mucho desde 1954 ... ¡Una amarga observación para cantar de manera diabólica!

¡Esta canción poco conocida del gran público escrita por Jacques Brel retrata la oscuridad de la humanidad, animada por el mismísimo diablo! Dado que la interpretación sardónica de este texto está fuera de toda duda, se debe prestar atención musical a la estructura de cada uno de los versos, que alternativamente ofrecen acompañamientos y respuestas. El último verso desarrolla un cambio de construcción rítmica al que debemos estar atentos. El prólogo hablado de la introducción musical lo puede realizar el coro o un solista.


Un dia, un dia el diablo vino a la tierra
Un dia el diablo vino a la tierra, para vigilar sus intereses
Lo vio todo el diablo, lo escucho todo..

Y después de verlo todo, después de escucharlo todo...



Jacques Brel - Le Diable (ça va)




Jacques Brel - Le Diable (Ça va) subtitulada en español





Un jour le Diable vint sur terre, un jour le Diable vint sur terre
Pour surveiller ses intérêts, il a tout vu le Diable, il a tout entendu
Et après avoir tout vu, après avoir tout entendu, il est retourné chez
Lui, là-bas.

Et là-bas on avait fait un grand banquet, à la fin du banquet, il s'est
Levé le Diable, il a prononcé un discours et en substance il a dit ceci,

Il a dit:
Il y a toujours un peu partout
Des feux illuminant la terre ça va
Les hommes s'amusent comme des fous
Aux dangereux jeux de la guerre ça va
Les trains déraillent avec fracas
Parce que des gars pleins d'idéal
Mettent des bombes sur les voies
Ça fait des morts originales
Ça fait des morts sans confession
Des confessions sans rémission ça va
Rien ne se vend mais tout s'achète
L'honneur et même la sainteté ça va
Les États se muent en cachette
En anonymes sociétés ça va
Les grands s'arrachent les dollars
Venus du pays des enfants
L'Europe répète l'Avare
Dans un décor de mil neuf cent
Ça fait des morts d'inanition
Et l'inanition des nations ça va
Les hommes ils en ont tant vu
Que leurs yeux sont devenus gris ça va
Et l'on ne chante même plus
Dans toutes les rues de Paris ça va
On traite les braves de fous
Et les poètes de nigauds
Mais dans les journaux de partout
Tous les salauds ont leur photo
Ça fait mal aux honnêtes gens
Et rire les malhonnêtes gens.
Ça va ça va ça va ça va
 
Canción, L'Ivrogne

L'Ivrogne ( El borracho ) es una canción escrita e interpretada por Jacques Brel con música de Gérard Jouannest y François Rauber. Extraído de las 33 vueltas de 25 cm Marieke, salió en 1961, en super 45 vueltas.

Jacques Brel evoca a un hombre que, después de haber sido abandonado por la persona que ama, decide voluntariamente emborracharse para aniquilar su infelicidad.



Jacques Brel : L'Ivrogne (Live)





Jacques Brel - L'ivrogne




Ami, remplis mon verre
Encore un et je vas
Encore un et je vais
Non, je ne pleure pas
Je chante et je suis gai
Mais j'ai mal d'être moi
Ami, remplis mon verre
Ami, remplis mon verre

Buvons à ta santé
Toi qui sais si bien dire
Que tout peut s'arranger
Qu'elle va revenir
Tant pis si tu es menteur
Tavernier sans tendresse
Je serai saoul dans une heure

Je serai sans tristesse
Buvons à la santé
Des amis et des rires
Que je vais retrouver
Qui vont me revenir
Tant pis si ces seigneurs
Me laissent à terre
Je serai saoul dans une heure
Je serai sans colère

Ami, remplis mon verre
Encore un et je vas
Encore un et je vais
Non, je ne pleure pas
Je chante et je suis gai
Mais j'ai mal d'être moi
Ami, remplis mon verre
Ami, remplis mon verre

Buvons à ma santé
Que l'on boive avec moi
Que l'on vienne danser
Qu'on partage ma joie
Tant pis si les danseurs
Me laissent sous la lune
Je serai saoul dans une heure
Je serai sans rancune

Buvons aux jeunes filles
Qu'il me reste à aimer
Buvons déjà aux filles
Que je vais faire pleurer
Et tant pis pour les fleurs
Qu'elles me refuseront
Je serai saoul dans une heure
Je serai sans passion

Ami, remplis mon verre
Encore un et je vas
Encore un et je vais
Non, je ne pleure pas
Je chante et je suis gai
Mais j'ai mal d'être moi
Ami, remplis mon verre
Ami, remplis mon verre

Buvons à la frutain
Qui m'a tordu le cœur
Buvons à plein chagrin
Buvons à pleines pleurs
Et tant pis pour les pleurs
Qui me pleuvent ce soir
Je serai saoul dans une heure
Je serai sans mémoire
Buvons nuit après nuit

Puisque je serai trop laid
Pour la moindre Sylvie
Pour le moindre regret
Buvons puisqu'il est l'heure
Buvons rien que pour boire
Je serai bien dans une heure
Je serai sans espoir

Ami, remplis mon verre
Encore un et je vas
Encore un et je vais
Non, je ne pleure pas
Je chante et je suis gai
Tout s'arrange déjà
Ami, remplis mon verre
Ami, remplis mon verre
Ami, remplis mon verre
 
Canción, Fils de..

Esta canción tiene un significado universal que adquiere una dimensión muy actual en nuestros tiempos convulsos. Evocando al mismo tiempo el poder de la imaginación creadora, las potencialidades que cada niño lleva dentro y la estigmatización que le atribuye la sociedad "mucho tiempo después" según su origen social o étnico. En palabras de sencillez y poesía contundente.


Hijo de burgués o hijo de apóstoles
Todos los niños son como los tuyos
Hijo de César o hijo de nada
Todos los niños son como los tuyos
La misma sonrisa
Las mismas lagrimas
Las mismas alarmas
Los mismos suspiros




Jacques Brel - Fils de ... - 1967








Fils de bourgeois ou fils d'apôtres
Tous les enfants sont comme les vôtres
Fils de César ou fils de rien
Tous les enfants sont comme le tien
Le même sourire
Les mêmes larmes
Les mêmes alarmes
Les mêmes soupirs
Fils de César ou fils de rien
Tous les enfants sont comme le tien
Ce n'est qu'après
Longtemps après

Mais fils de sultan, fils de fakir
Tous les enfants ont un empire
Sous voûtes d'or, sous toit de chaumes
Tous les enfants ont un royaume
Un coin de vague, une fleur qui tremble
Un oiseau mort qui leur ressemble
Fils de sultan, fils de fakir
Tous les enfants ont un empire
Ce n'est qu'après
Longtemps après

Mais fils de ton fils ou fils d'étranger
Tous les enfants sont des sorciers
Fils de l'amour ou fils d'amourettes
Tous les enfants sont des poètes
Ils sont bergers
Ils sont rois mages
Font des nuages
Pour mieux voler
Fils de ton fils ou fils d'étranger
Tous les enfants sont des sorciers
Ce n'est qu'après
Longtemps après

Mais fils de bourgeois ou fils d'apôtres
Tous les enfants sont comme les vôtres
Fils de César ou fils de rien
Tous les enfants sont comme le tien
Le même sourire
Les mêmes larmes
Les mêmes alarmes
Les mêmes soupirs
Fils de César ou fils de rien
Tous les enfants sont comme le tien
 
Canción, Les Singes

El primate que inventó la guerra. Antes que ellos, había paz en la tierra, cuando para diez elefantes solo había un soldado. Pero vinieron y fue con palos que la razón de ser, persiguió a la razón. E inventaron el hierro para empalar y luego la cámara de gas y la silla eléctrica. Y la bomba de napalm. ¡Y la bomba atómica! Han sido civilizados desde entonces. Monos en mi vecindario ".

Dado que la evolución de las especies nos hace descender del mono, Jacques Brel cuestiona la palabra evolución. Porque después de todo, no fue el mono ancestro quien inventó la prespitación o la guerra. Pero su nieto, el “mono de mi barrio”. El más personaje de los dos no es lo que piensas ...



Jacques Brel - Les Singes








Avant eux avant les culs pelés
La fleur, l’oiseau et nous étions en liberté
Mais ils sont arrivés et la fleur est en pot
Et l’oiseau est en cage et nous en numéro
Car ils ont inventé prisons et condamnés
Et casiers judiciaires et trous dans la serrure
Et les langues coupées des premières censures
Et c’est depuis lors qu’ils sont civilisés
Les singes, les singes, les singes de mon quartier (bis)
Avant eux, il n’y avait pas de problème
Quand poussaient les bananes même pendant le Carême
Mais ils sont arrivés bardés d’intolérance
Pour chasser en apôtres d’autres intolérances
Car ils ont inventé la chasse aux Albigeois
La chasse aux infidèles et la chasse à ceux-là
La chasse aux singes sages qui n’aiment pas chasser
Et c’est depuis lors qu’ils sont civilisés
Les singes, les singes, les singes de mon quartier

Avant eux l’homme était un prince
La femme une princesse, l’amour une province
Mais ils sont arrivés, le prince est un mendiant
La province se meurt, la princesse se vend
Car ils ont inventé l’amour qui est un péché
L’amour qui est une affaire, le marché aux pucelles
Le droit de courte-cuisse et les mères maquerelles
Et c’est depuis lors qu’ils sont civilisés
Les singes, les singes, les singes de mon quartier
Avant eux il y avait paix sur terre
Quand pour dix éléphants il n’y avait qu’un militaire
Mais ils sont arrivés et c’est à coups de bâton
Que la raison d’Etat a chassé la raison
Car ils ont inventé le fer à empaler
Et la chambre à gaz et la chaise électrique
Et la bombe au napalm et la bombe atomique
Et c’est depuis lors qu’ils sont civilisés
Les singes, les singes, les singes de mon quartier
Les singes de mon quartier.
 
Canción, On n'oublie rien ( 1961 )

Canción del álbum Marieke, quinto álbum de Jacques Brel, lanzado en abril de 1961. Último álbum de estudio de Brel lanzado bajo el sello Philips. Originalmente sin título, excepto por la numeración “5”, el álbum ahora se identifica por el de la canción que abre el disco.

"No olvidamos nada, no olvidamos nada, no olvidamos nada... nos acostumbramos..eso es todo.."



On n'oublie rien - Jacques Brel





On n’oublie rien de rien
On n’oublie rien du tout
On n’oublie rien de rien
On s’habitue, c’est tout

Ni ces départs, ni ces navires
Ni ces voyages qui nous chavirent
De paysages en paysages
Et de visages en visages
Ni tous ces ports, ni tous ces bars
Ni tous ces attrape-cafards
Où l’on attend le matin gris
Au cinéma de son whisky
Ni tout cela, ni rien au monde
Ne sait pas nous faire oublier
Ne peut pas nous faire oublier

Aussi vrai que la terre est ronde

On n’oublie rien de rien
On n’oublie rien du tout
On n’oublie rien de rien
On s’habitue, c’est tout

Ni ces “jamais”, ni ces “toujours”
Ni ces “je t’aime”, ni ces amours
Que l’on poursuit à travers cœurs
De gris en gris, de pleurs en pleurs
Ni ces bras blancs d’une seule nuit
Collier de femme pour notre ennui
Que l’on dénoue au petit jour
Par des promesses de retour
Ni tout cela, ni rien au monde
Ne sait pas nous faire oublier
Ne peut pas nous faire oublier

Aussi vrai que la terre est ronde

On n’oublie rien de rien
On n’oublie rien du tout
On n’oublie rien de rien
On s’habitue, c’est tout

Ni même ce temps où j’aurais fait
Mille chansons de mes regrets
Ni même ce temps où mes souvenirs
Prendront mes rides pour un sourire
Ni ce grand lit où mes remords
Ont rendez-vous avec la mort
Ni ce grand lit que je souhaite
À certains jours comme une fête
Ni tout cela, ni rien au monde
Ne sait pas nous faire oublier
Ne peut pas nous faire oublier

Aussi vrai que la terre est ronde

On n’oublie rien de rien
On n’oublie rien du tout
On n’oublie rien de rien
On s’habitue, c’est tout.


 
Canción, La Quête (1969)

En 1967, Brel abandonó las giras . Pero su primera iniciativa, entonces, lo devolvió al arte de la canción: el musical L'Homme de la Mancha. Que fue creado en el Théâtre de la Monnaie de Bruselas. Por una vez, Brel estaba interpretando canciones que no eran suyas. Su esposa, Miche, se había ido a Nueva York y regresó con un disco bajo el brazo. Así descubrió Brel este espectáculo, Hombre de La Mancha.

El personaje de Don Quijote fascinaba a Brel desde la escuela. Brel inmediatamente comenzó a soñar con una adaptación en francés. L'Homme de la Mancha es, por supuesto, la canción La Quête. Ya en Broadway, esta es la melodía estrella del espectáculo, su tema principal. Tal éxito tuvo, que muchos cantantes lo usaron en sus discos. Elvis Presley, Diana Ross, después los tres tenores ...

Pero Brel aporta su toque de lo sublime. "Amar hasta las lágrimas Amar demasiado, incluso mal Intentar sin fuerzas y sin armadura .Alcanzar la estrella inaccesible". O, además: "Morir por el oro Con una palabra de amor".



La Quête - Jacques Brel




"Jacques Brel Don Quichotte ..." Documentaire (1968)





Rêver un impossible rêve
Porter le chagrin des départs
Brûler d’une possible fièvre
Partir où personne ne part

Aimer jusqu’à la déchirure
Aimer, même trop, même mal,
Tenter, sans force et sans armure,
D’atteindre l’inaccessible étoile

Telle est ma quête,
Suivre l’étoile
Peu m’importent mes chances
Peu m’importe le temps
Ou ma désespérance
Et puis lutter toujours
Sans questions ni repos
Se damner
Pour l’or d’un mot d’amour
Je ne sais si je serai ce héros
Mais mon cœur serait tranquille
Et les villes s’éclabousseraient de bleu
Parce qu’un malheureux

Brûle encore, bien qu’ayant tout brûlé
Brûle encore, même trop, même mal
Pour atteindre à s’en écarteler
 
Última edición:
Canción , Bruxelles ( 1962 )

Bruxelles es una canción del cantante belga Jacques Brel, publicada en 1962 con el álbum Les Bourgeois.

Con esta canción, Jacques Brel evoca la ciudad de Bruselas de principios del siglo XX, donde según los versos, lleva al oyente a lugares emblemáticos de la capital, como la Place de Brouckère o la Place Sainte Catherine. Por otro lado, la Place Sainte Justine es fruto de la imaginación del artista y no existe.

La ciudad inspiró a Jacques Brel con un neologismo con el verbo “Bruxeller”.



Jacques Brel - Bruxelles





Jacques BREL - Bruxelles





C’était au temps où Bruxelles rêvait
C’était au temps du cinéma muet
C’était au temps où Bruxelles chantait
C’était au temps où Bruxelles bruxelait

Place de Broukère on voyait des vitrines
Avec des hommes des femmes en crinoline
Place de Broukère on voyait l’omnibus
Avec des femmes des messieurs en gibus

Et sur l’impériale
Le cœur dans les étoiles
Y avait mon grand-père
Y avait ma grand-mère
Il était militaire
Elle était fonctionnaire
Il pensait pas elle pensait rien
Et on voudrait qu’je sois malin

C’était au temps où Bruxelles chantait
C’était au temps du cinéma muet
C’était au temps où Bruxelles rêvait
C’était au temps où Bruxelles bruxelait

Sur les pavés de la place Sainte-Catherine
Dansaient les hommes les femmes en crinoline
Sur les pavés dansaient les omnibus
Avec des femmes des messieurs en gibus

Et sur l’impériale
Le cœur dans les étoiles
Y avait mon grand-père
Y avait ma grand-mère
Il avait su y faire
Elle l’avait laissé faire
Ils l’avaient donc fait tous les deux
Et on voudrait qu’je sois sérieux

C’était au temps où Bruxelles rêvait
C’était au temps du cinéma muet
C’était au temps où Bruxelles dansait
C’était au temps où Bruxelles bruxelait

Sous les lampions de la place Sainte-Justine
Chantaient les hommes les femmes en crinoline
Sous les lampions dansaient les omnibus
Avec des femmes des messieurs en gibus

Et sur l’impériale
Le cœur dans les étoiles
Y avait mon grand-père
Y avait ma grand-mère
Il attendait la guerre
Elle attendait mon père
Ils étaient gais comme le canal
Et on voudrait qu’j’aie le jovenlandesal

C’était au temps où Bruxelles rêvait
C’était au temps du cinéma muet
C’était au temps où Bruxelles chantait
C’était au temps où Bruxelles bruxelait
 
Canción, Je suis un soir d'été

Soy un anochecer de verano, 1969.Una obra de poesía oscura y romántica de Brel.




Jacques Brel - Je suis un soir d'été (1969, RARE)









Et la sous-préfecture fête la sous-préfète
Sous le lustre à facettes il pleut des orangeades
Et des champagnes tièdes, et les propos glacés
Des femelles maussades de fonctionnarisés

Je suis un soir d'été
Aux fenêtres ouvertes, les dîneurs familiaux
Repoussent leurs assiettes et disent qu'il fait chaud
Les hommes lancent des rots de chevaliers teutons
Les nappes tombent en miettes par-dessus les balcons

Je suis un soir d'été
Aux terrasses brouillées quelques buveurs humides
Parlent de haridelles et de vieilles perfides
C'est l'heure où les bretelles soutiennent le présent
Des passants répandus et des alcoolisants

Je suis un soir d'été
De lourdes amoureuses aux odeurs de cuisine
Promènent leur poitrine sur les flancs de la Meuse
Ils leur manquent un soldat pour que l'été ripaille
Et monte vaille que vaille jusqu'en haut de leurs bas

Je suis un soir d'été
Aux fontaines les vieux bardés de références
Rebroussent leur enfance à petits pas pluvieux
Ils rient de toute une dent pour croquer le silence
Autour des filles qui dansent à la mort d'un printemps

Je suis un soir d'été
La chaleur se vertèbre, il fleuve des ivresses
L'été a ses grand-messes et la nuit les célèbre
La ville aux quatre vents clignote le remords
Inutile et passant de n'être pas un port

Je suis un soir d'été
 
Canción, Les fenêtres (1963)


En Bruselas, Jacques Brel realizó estudios incompletos y bastantes mediocres en el Institut Saint-Louis. Sin embargo, ya tenía gusto por la literatura y el Instituto cultivó el mito del poeta Émile Verhaeren que también había frecuentado el establecimiento.
Fue en 1866 y 1867. Su primera colección se tituló… Les Flamandes. Como cierta canción. Verhaeren usa una palabra rara en un poema que también se convertirá en el título de la canción de Brel, La Parlotte.

Las antologías de poesía del Institut Saint-Louis ciertamente contenían el texto más famoso de Verhaeren, Le Passeur d'eau, en cuyas ventanas se veía al hombre valiente trabajar y seguir adelante. Sobre la misma idea de las ventanas que observan a los hombres, Brel hizo algo más, muy personal. De 1963, la canción Les Fenêtres, si no una de las más conocidas, es una de las más bellas: "Las ventanas parlotean / Cuando pasa una mujer / Que vive en el callejón sin salida / Por donde pasan los caballeros ..."



Jacques Brel - Les Fenêtres







Les fenêtres nous guettent
Quand notre cœur s’arrête
En croisant Louisette
Pour qui brûlent nos chairs
Les fenêtres rigolent
Quand elles voient la frivole
Qui offre sa corole
A un clerc de notaire
Les fenêtres sanglotent
Quand à l’aube falote
Un enterrement cahote
Jusqu’au vieux cimetière
Mais les fenêtres froncent
Leurs corniches de bronze
Quand elles voient les ronces
Envahir leur lumière

Les fenêtres murmurent
Quand tombent en chevelure
Les pluies de la froidure
Qui mouillent les adieux
Les fenêtres chantonnent
Quand se lève à l’automne
Le vent qui abandonne
Les rues aux amoureux
Les fenêtres se taisent
Quand l’hiver les apaise
Et que la neige épaisse
Vient leur fermer les yeux
Mais les fenêtres jacassent
Quand une femme passe
Qui habite l’impasse
Où passent les messieurs

La fenêtre est un œuf
Quand elle est œil-de-bœuf
Qui attend comme un veuf
Au coin d’un escalier
La fenêtre bataille
Quand elle est soupirail
D’où le soldat mitraille
Avant de succomber
Les fenêtres musardent
Quand elles sont mansardes
Et abritent les hardes
D’un poète oublié
Mais les fenêtres gentilles
Se recouvrent de grilles
Si par malheur on crie :
"Vive la liberté"

Les fenêtres surveillent
L’enfant qui s’émerveille
Dans un cercle de vieilles
A faire ses premiers pas
Les fenêtres sourient
Quand quinze ans trop jolis
Et quinze ans trop grandis
S’offrent un premier repas
Les fenêtres menacent
Les fenêtres grimacent
Quand parfois j’ai l’audace
D’appeler un chat un chat
Les fenêtres me suivent
Me suivent et me poursuivent
Jusqu’à c’que peur s’ensuive
Tout au fond de mes draps

Les fenêtres souvent {x3}
Traitent impunément
De voyous des enfants
Qui cherchent qui aimer
Les fenêtres souvent
Soupçonnent ces manants
Qui dorment sur les bancs
Et parlent l’étranger
Les fenêtres souvent
Se ferment en riant
Se ferment en criant
Quand on y va chanter
Ah, je n’ose pas penser
Qu’elles servent à voiler
Plus qu’à laisser entrer
La lumière de l’été

Non je préfère penser
Qu’une fenêtre fermée
Ça ne sert qu’à aider
Les amants à s’aimer
{2x}
 
¿Todos los estilos? Las que he escuchado suenan muy similar.

Opino que estás enamorada de Jacques Brel. ¿Necrofilia?
 
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