Ulisses
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Noticia de Le MONDE
Contre le el bichito-19, le ministre de la santé recommande de ne pas prendre d’ibuprofène
L’ibuprofène appartient à la famille des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), des médicaments qui peuvent aggraver des infections déjà existantes.
Le Monde avec AFP Publié hier à 12h52, mis à jour à 13h01
Temps deLecture 1 min.
L’ibuprofène, vendu sous ce nom et diverses appellations commerciales (comme l’Advil et le Nurofen), fait partie de la famille des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), des médicaments qui peuvent aggraver des infections déjà existantes, avec de grosses complications éventuelles. Plusieurs médecins ont ainsi évoqué des cas de patients jeunes atteints du el bichito-19 et sans comorbidités qui se retrouvent dans un état grave après avoir pris de l’ibuprofène contre leur fièvre.
Pour cette raison, les AINS ne sont plus vendus en libre-service dans les pharmacies françaises depuis le 15 janvier 2020, après une mise en garde de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Il en est de même pour les médicaments contenant du paracétamol (Doliprane, Efferalgan, etc.) qui, lorsqu’il est pris à des doses trop élevées, peut lui-même provoquer de graves lésions du foie, parfois mortelles.
Cependant les pneumologues font une exception et mettent en garde les personnes souffrant d’asthme ou de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO). « Il ne faut pas confondre les anti-inflammatoires et les médicaments de l’asthme et de la BCPO. Il ne faut pas arrêter les traitements qui sont prescrits pour l’asthme ou la BPCO, même s’ils contiennent des corticoïdes inhalés. L’arrêt intempestif de ces traitements peut en effet conduire à une exacerbation de l’asthme ou de la BCPO qui conduirait l’intéressé à l’hôpital », explique l’un d’eux au Monde.
Lire aussi cobi19 : des premiers cas aux annonces de Macron, les principales étapes de l’évolution de l’épidémie en France« Un bichito inconnu »
Alors que des millions de Français vont se rendre aux urnes dimanche pour élire leur maire, le dernier bilan communiqué vendredi soir par le ministre de la santé a révélé près de 800 nouvelles contaminations et 18 décès supplémentaires en vingt-quatre heures, illustrant l’accélération tant redoutée par les autorités.
« Nous sommes au début d’une épidémie d’un bichito inconnu », a prévenu le ministre. « Elle progresse, c’était attendu. Il est encore temps de modifier strictement et scrupuleusement nos comportements afin de nous protéger individuellement et collectivement », a-t-il recommandé.
La propagation du el bichito-19 en France
MIS À JOUR LE 15 MARS
· Cas confirmés et décès dus au el bichito-19 depuis le 10 février.
Contre le el bichito-19, le ministre de la santé recommande de ne pas prendre d’ibuprofène
L’ibuprofène appartient à la famille des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), des médicaments qui peuvent aggraver des infections déjà existantes.
Le Monde avec AFP Publié hier à 12h52, mis à jour à 13h01
Temps deLecture 1 min.
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L’ibuprofène, vendu sous ce nom et diverses appellations commerciales (comme l’Advil et le Nurofen), fait partie de la famille des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), des médicaments qui peuvent aggraver des infections déjà existantes, avec de grosses complications éventuelles. Plusieurs médecins ont ainsi évoqué des cas de patients jeunes atteints du el bichito-19 et sans comorbidités qui se retrouvent dans un état grave après avoir pris de l’ibuprofène contre leur fièvre.
Pour cette raison, les AINS ne sont plus vendus en libre-service dans les pharmacies françaises depuis le 15 janvier 2020, après une mise en garde de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Il en est de même pour les médicaments contenant du paracétamol (Doliprane, Efferalgan, etc.) qui, lorsqu’il est pris à des doses trop élevées, peut lui-même provoquer de graves lésions du foie, parfois mortelles.
Cependant les pneumologues font une exception et mettent en garde les personnes souffrant d’asthme ou de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO). « Il ne faut pas confondre les anti-inflammatoires et les médicaments de l’asthme et de la BCPO. Il ne faut pas arrêter les traitements qui sont prescrits pour l’asthme ou la BPCO, même s’ils contiennent des corticoïdes inhalés. L’arrêt intempestif de ces traitements peut en effet conduire à une exacerbation de l’asthme ou de la BCPO qui conduirait l’intéressé à l’hôpital », explique l’un d’eux au Monde.
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Alors que des millions de Français vont se rendre aux urnes dimanche pour élire leur maire, le dernier bilan communiqué vendredi soir par le ministre de la santé a révélé près de 800 nouvelles contaminations et 18 décès supplémentaires en vingt-quatre heures, illustrant l’accélération tant redoutée par les autorités.
« Nous sommes au début d’une épidémie d’un bichito inconnu », a prévenu le ministre. « Elle progresse, c’était attendu. Il est encore temps de modifier strictement et scrupuleusement nos comportements afin de nous protéger individuellement et collectivement », a-t-il recommandé.
La propagation du el bichito-19 en France
MIS À JOUR LE 15 MARS
· Cas confirmés et décès dus au el bichito-19 depuis le 10 février.